21/09/2012
A lire avec délectation
On ne vas crier à la révélation littéraire (c'est son quatrième roman), d'autres l'on fait: "Un roman est beau lorsque son écriture se met à la hauteur de son gouffre. Une parole romanesque est crédible lorsque son style lui donne son corps." (J.Chessex)
Quelle écriture! Ciselée, en de très petits chapitres qui sont autant de poèmes.
« Malgré les saisons, les températures restent hivernales. Le vent, le brouillard. Le printemps a passé, c’est l’été, mais c’est toujours l’hiver ».
Et toujours ce ciel bas et mouvant et ses oiseaux de malheur, miroir d'un couple enraciné dans la pesanteur...
Anne-Sylvie Sprenger nous donne un très beau livre avec Autoportait givré et dégradant (Fayard)
Son titre est audacieux: pas forcément vendeur et il s'agit nullement d'une autobiographie de l'auteure! Il faut arriver au dénouement du roman pour en saisir la subtilité !
Anne-Sylvie Sprenger lors des Livres sur les quais
Merci pour ce beau moment de lecture (à propos, si vous la connaissez, vous pouvez la féliciter puisque son anniversaire tombe sur le 22 septembre !)
22:35 Publié dans Général, Lettres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : anne-sylvie sprenger, fayard, roman | |
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