25/08/2009
Pour être célibataire,
il faut être jeune et riche.

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22/08/2009
Paris-Kaboul en 2cv
Suite aux commentaires sur ce raid de la part d'autres participants et d'un forum sur l'aventure Citroën en miniature, voici quelques extraits d'un article que j'avais rédigé pour la Revue Automobile du 10 septembre 1970. Je me limiterai à certains éléments techniques. Sur quelque 500 équipages au départ,un seul était féminin! La majorité des participants regagnera Paris.
Une trentaine d'équipages suisses participaient à ce raid. Ils avaient été coachés au lac de Sauvabelin par Michel Vidoudez, alors responsable des RP de la marque française. Par ailleurs, L'Illustré et Radio-TV Je vois tout publièrent des reportages de ce périple.
Conclusion de mon article, dans l'esprit du temps: "Chacun avait préparé cette aventure à la mesure de ses moyens mais avec le même sérieux et le même esprit que celui conduisant aux expériences Apollo." (!)
Nous bénéficiions du roadbook des concurrents du rallye Londres-Sidney, en 1969, qui échappa à Citroën suite à une malencontreuse rencontre avec un camion australien peu avant l'arrivée. Le raid populaire de l'année suivante fut une belle revanche.
Illustration d'un modèle réalisé par "Vitesse", cette deuche à portes suicide. Cette édition limitée porte la référence L033.


14:30 Publié dans Général | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : 2cv, citroën, paris-kaboul | |
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20/08/2009
Ivonne

Petite note ou point d'orgue, complément à ma rencontre montreusienne. Je lui dois une fière chandelle à cette dame. Je la connais de vue seulement. Mais justement, je l'ai bien observée écoutant la prestation de Chucho et de ses musiciens. Good vibrations. La dame a un sens certain du rythme, ce qui n'est pas la même chose qu'un certain sens du rythme.
Affirmation subjective certes. Mais la belle Cubaine m'a réconcilié avec une part de moi-même. Il y a une paire d'année, j'assistai à un concert d'un groupe cubain. Aussi à Montreux. C'était en compagnie de collègues de travail, dont l'un, digne descendant de l'Abbé Bovet et fameux choriste, fit des commentaires sur l'harmonisation, les contrepoints, les ... Difficile à saisir pour ma pomme, moi qui ne fait pas la différence entre l'art pège et l'art brut. Ma fille, qui est allé voir à Cuba, m'avait bien averti qu'il y avait de nombreux courants dans le son cubain. Lors de l'interprétation du dit soir d'antan, j'étais perdu dans mes pensées, tapotant du pied, lorsque en plein milieu d'un passage déjanté, le soliste se tourna vers les autres musiciens et, dans un large sourire, lâcha, après m'avoir observé, comme j'observerai Ivonne dix ans plus tard, que j'avais le senso du rythme!
Ne sachant, si cet appel était de l'art ou du cochon, je suis resté perplexe et silencieux jusqu'à tard au bar. Et même jusqu'au moment de cette rencontre inopinée d'Ivonne en motion, à qui je dois donc une fière chandelle. Réconciliation, confirmation du rythme enfoui. Et sans lequel les émotions... Parce que le mal était plus profond, plus ancien. Je ne reviendrai pas sur les injustices de la vie et de ma carrière musicale échouant lamentablement bien avant l'âge de raison. Je sais maintenant que le rythme est partout et que sans le rythme la vie ne serait rien (merci Nietzsche).
Pour mémoire, Ivonne Gonzalez est (entre autres) l'incontournable chanteuse des Asarinas que je me réjouis d'entendre à Vernier le 12 septembre prochain.
Mon surmoi coïncé m'incite à consulter mon vieux Littré (celui d'avant Freud). De quoi se constitue la fière chandelle dont je suis redevable?
La fière (ou belle) chandelle est une locution se référant à la liturgie. Liturgique! Y voir un objet phallique serait, en l'espèce, parfaitement déplacé. Quand bien même, sans rythme la vie ne serait rien et que le rythme est partout.
18:29 Publié dans Général | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : asarinas, cuba | |
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Chucho et les ASARINAS
Vous n'êtes pas sans savoir que les asarinas sont des fleurs en forme de trompette de la famille des mufliers.
Eh bien moi, je l'ignorais. Il m'a fallu un sacré détour et même un passage au dernier Montreux Jazz pour faire connaissance des véritables Asarinas.
J'ai même pu en photographier un quarteron entourant Chucho. Avec sa casquette à l'envers à la Fausto Coppi, j'ignore par ailleurs si Monsieur Chuco Valdés a les doigts verts. En revanche, l'habileté de ses doigts lui ont valu deux Grammy Awards dans la catégorie latin jazz.
Or donc, Chucho révélait les arcanes de son art lors d'un atelier à Montreux.
Atelier qui ne laissa pas indifférente mes Asarinas. Un groupe de salsa international et entièrement féminin qui a déjà mis le feu aux Bastions lors d'une fête de la musique qui est resté dans la mémoire de tous les latinos du bout du lac.
Pour entendre un extrait de leur production et en savoir plus sur les artistes, c'est ici:
http://www.myspace.com/asarinas
Et vous les retrouverez live le 12 septembre au Festival de Vernier!
Ivonne, une concitoyenne de Chucho, est la talentueuse chanteuse de groupe de salsa. Je connais mieux la fille sur laquelle le maître pose sa main droite. A vrai dire, je la connais depuis sa naissance... Mais sans remonter jusque là, je connais son parcours musical. Raphi est un peu la cheville ouvrière, sinon la conscience du groupe. Elle s'est illustrée au sein d'Herencia Latina, une formation hélas disparue au gré des courants migratoires au-delà de l'enclave de Schengen.
01:03 Publié dans Général | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : asarinas, montreux jazz, chucho valdés, salsa | |
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03/08/2009
Adieu Fruit Bar
Le premier août, le légendaire Fruit Bar aura vécu après plus d'un demi-siècle d'exploitation sept jours sur sept. Et même 24 heures sur 24 du temps de Jean-Daniel Collomb et de son épouse Marguerite.
Ouvert en 1957, sept ans avant l'ouverture de l'autoroute, on ne pouvait pas le louper à Etoy sur la route nationale une. Renommé pour ses frappés aux fruits, les chalands étaient attirés aussi par un juke-box montrant en images les artistes, dix ans avant la télé couleur. Henri Salvador et son blues du dentiste faisait la pair avec Fernand Reynaud et son "22 à Asnière". La machine était un Scopitone...

07:32 Publié dans Général | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : mob, arboriculture, etoy, collomb | |
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