30/01/2010
Haïti, quand on a tout vu...
...tout lu ou presque grâce aux envoyés spéciaux. Que reste-t-il? Comprendre?
Un livre L'Enigme du retour de Dany Lafferière, lauréat du prix Medicis 2009. Roman sublime sur la condition humaine selon la critique. En fait un long poème bercé par les mots d'Aimé Césaire d'un homme qui revient dans son pays natal après 30 ans d'exil.
L'écrivain se considère comme un homme privilégié à qui on donne le droit de traverser les barrières entre les classes sociales aussi bien que les frontières entre les pays.
Lafferière, qui habite à Montréal, était présent à Port-au-Prince lors du violent tremblement de terre qui a ravagé la capitale haïtienne. Le lauréat du prix Médicis 2009 était invité au festival Etonnants Voyageurs qui avait lieu pour la deuxième fois en Haïti. Le festival a évidemment été suspendu. Ce qui désole tout le monde, car les écrivains d'origine haïtienne ont remporté cette année une douzaine de prix internationaux. Les invités et les organisateurs du festival ont passé la nuit sur le court de tennis de l’hôtel Karibé.
"Quand tout tombe, il reste la culture. Et la culture, c'est la seule chose que Haïti a produite. Ça va rester. Ce n'est pas une catastrophe qui va empêcher Haïti d'avancer sur le chemin de la culture. Et ce qui sauve cette ville, c'est le peuple. C'est lui qui fait la vie dans la rue, qui crée cette vie. Il ne faut pas se laisser submerger par l'événement", a affirmé Dany Laferrière.
Méditation sur l'évolution du temps, un très beau livre.
Dans ces régions où l'on se raconte
ses rêves chaque matin
au moment du premier café
faisant du jour un simple prolongement de la nuit, le voyageur se demande si cette tranquille assurance face à la mort ne vient pas du fait que le temps ne sert pas à mesurer la vie.
Cette petite fille d'à peine neuf ans
nourrit son jeune frère
en se privant elle-même de manger.
D'où vient une si précoce maturité?
L'écrivain présente son livre paru chez Grasset:
http://www.youtube.com/watch?v=iu1SNYvDMQk
Dessin: Matson, Courrier International
23:31 Publié dans Général | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : dany laferrière | |
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27/01/2010
Un Pou dans la Tête, un film dans le coeur
03:17 Publié dans Général | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : anne crété, ste-croix, donat guignard, pionnier | |
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25/01/2010
Gigantisme et réalisme puissance N
"En miniature, le traiN, ça s'écrit avec N", parole d'un amateur éclairé, Christophe. N désignant l'écartement (9mm) d'un petit train électrique lancé il y a une quarantaine d'années en vue de pouvoir facilement prendre place dans des appartements de plus en plus exigus. Les modèles sont à l'échelle 1/160ième.
Si un simple ovale tient sur un bout de table, les ferroviphiles ont rapidement compris que cet écartement permettait de créer des réseaux réalistes. Notre Christophe et quelques amis, familiers des visiteurs des expos ferroviaires, s'attaquent maintenant à certaines portions du Gothard. On peut suivre l'évolution de leur projet sur leur blog.
Un cerf-volant tenu par un Preiser au 160e, ça tient sur un centimètre. Mais attendez la suite. Je ne voudrais pas décourager mes amis, ni les mettre au défi...
Mais ce détail figure sur un réseau de 750 mètres carrés ! Du jamais vu...
Le réseau reproduit fidèlement la gare de Stuttgart et de ses alentours.
Il est l'ouvre d'un seul homme. Wolfgang Frey, un ancien cheminot, y travaille sans relâche depuis plus de 30 ans. Tous les bâtiments sont "scratchbuilt".
Comme la ville se modifie rapidement, on se trouve en présence d'une oeuvre muséale. Malheureusement, le réseau situé sous une station de la S-Bahn n'est pas accessible au public pour des raisons de protection du feu. Vu sa taille, il est difficilement déménageable...
Alors, on se contentera de quelques vues (Franziska Kraufmann) tirées d'un quotidien local.



00:27 Publié dans ferrovipathes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : modélisme, n, stuttgart, gothard | |
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20/01/2010
Que de noms d'oiseaux pour un record!
L'avantage avec Google, c'est que vous devenz ornithologue en un coup de cuillière à pot. Et pour la motivation, rien de tel q'un emballage illustré de nourriture pour oiseaux . Un vulgaire moineau devient ainsi un ringmus au nord, un skovspurv encore plus au nord en Suède, une passera transalpine, un gorriones ou un pardal outre-Pyrénées. De quoi perdre son latin et surtout celui de Linné!
Pour les poissons, c'est encore bien plus compliqué. Ils changent de nom selon les eaux et ils changent encore de nom lorsqu'ils passent à la casserole. Le bar devient loup de mer. Le corégone sera féra, palée ou bondelle, selon la profondeur des eaux et l'accent régional.
Fermons la parenthèse halieutique et gastronomique et revenons à nos volatiles. Si, d'aventure et de plus en allemand, vous tombez sur une coupure de journal annonçant qu'une Pfuhlschnepfe a établi un record du monde de vol non-stop, vous vous doutez bien qu'il ne s'agit pas d'une vulgaire bécasse!
Notre bécasse du bourbier (limosa lapponica baueri) est donc une barge rousse en français. Oiseau migratoire, s'il en est, il peut voler durant neuf jours sans manger, boire ou dormir. Une femelle de 700 grammes, munie d'un émetteur et suivie par satellite a ainsi parcouru, entre l'Alaska et la Nouvelle-Zélande 11 650 kilomètres!
Au retour, les volatiles passent par la Chine. D'ou un parcours migratoire total de 29 000 kilomètres. Ainsi, selon les scientifiques, la barge rousse est capable de parcourir 436 000 kilomètres au cours de sa vie, soit bien plus que votre vieille Ford ou que la Renault Nevada du mec marié à l'une des Trois femmes puissantes (dans le dernier et excellent Goncourt).
Si vous n'êtes pas barge, vous concéderez que c'est un bien bel oiseau, très aérodynamique sur le Pacifique et sur la photo volée à un ornithologue norvégien.
11:55 Publié dans Général | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : barge, bécasse, oiseaux, record du monde | |
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18/01/2010
Quand un roadster faisait son cinéma
Avant de produire ses propres voitures, Facel produisait des accessoires et carossait des Ford Comètes ainsi que des SIMCA 8 sport.
Un mordu de Facel Vega a suivi le parcours d'un cabriolet venant chercher Raymond Pellegrin à la sortie de prison jusqu'à sa mort, pour sauver la morale. C'est du cinéma. "Les Impures" sorti en 1955, une histoire de traite des blanches et de truands.
Notre obervateur a relevé une série d'incohérences et de détails (toute une époque. Les pare-moustiques en plexi vissés sur le capot, la classe!)sur une quinzaine d'images.
Alors que Micheline Presle pleure la mort de son amant, la police arrive enfin ... pour remettre les pneus à flancs blancs ! (et boucher les ouïes avant que la voiture ne plonge ?)
23:00 Publié dans Général | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : facel, ford, simca, cinéma, crime organisé, magouille | |
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